Faire silence

Faire silence… Le pas vers cet autre monde.

Pendant des années, il a été difficile pour moi d’être une journée entière dans l’énergie de la Terre.

Pendant longtemps je dormais beaucoup, car il était inconcevable, voire insupportable de rester toute la journée présente sur la Terre.  

À cette époque la Terre était trop lourde par sa fréquence, maintenant, c’est plus léger.

Je côtoyais profondément le monde du silence, de la solitude. 

Je me suis habituée à cette manière de vivre par nécessité, car m’extraire du monde était la seule façon de supporter toutes ces énergies qui agissaient de partout.

Aujourd’hui encore, je chéris cet espace qui m’a gardée au sein de la vie.

La plupart des humains sentent cela aussi, mais ils le combattent. Ils sentent qu’ils ont besoin de ces moments de pause, de silence. Ils sentent que tout se passe dans ce non-faire pourtant ils n’y vont pas, car on leur martèle sans cesse : “il faut, il faut, il faut ».

Pourtant, c’est indispensable, c’est salvateur. Il n’y a pas d’autre choix que de passer par là dans une journée. 

Pour moi, faire silence, ne rien faire, fait partie de la discipline de la vie des êtres humains.

Il s’agit pour chacun de nous de s’accueillir, de se délester de ce qui ne lui appartient pas.

Il s’agit d’apprendre aussi de cet endroit, découvrir cet univers intérieur immense, infini, et se laisser enseigner. 

Se laisser enseigner.

Chaque fois, après ces temps de silence, je renais et je vais parmi les autres, à la fois épurée, renouvelée, enrichie de nouveaux enseignements. 

Pour moi, ces temps de silence sont l’espace des retrouvailles, l’espace de la reliance avec une famille d’âmes.

Les frères et sœurs de la Terre avec qui nous sommes venus œuvrer sont là, nous sommes tous placés à nos postes de responsabilité. 

Tout circule avec plus de légèreté dans un espace plus authentique.

De cet espace, nous pouvons œuvrer avec des êtres qui sont dans d’autres mondes, nos guides, mais aussi avec des êtres qui sont sur Terre, ainsi que le monde végétal et le monde minéral.

C’est un espace sans limites.

À cet endroit, nos savoirs-faire sont illimités.

Nous avons une idée de nous très limitée, mais dans le silence, nous nous retrouvons illimités, dans un monde interdimensionnel.

C’est un autre espace qui semble loin de la réalité, pourtant, c’est le plus primordial. 

Dans cet espace,  nous allons nous poser de plus en plus. 

C’est là qu’est réellement notre vie. Certains le vivent déjà et d’autres s’en souviennent.

D’autres pensent que dans le silence, il ne se passe rien. Ils en sont effrayés, car ils ont peur de ne pas exister dans ce silence. 

C’est pourtant dans le silence que tout prend sa place. Il n’y a plus de peur, plus de besoin, plus de manque.

Chacun est sur son trône, chacun à sa place. 

C’est une autre maison où chacun peut avoir accès à ce qu’il a choisi.

De l’heure où je vous parle, nous nous transportons déjà vers cet espace silencieux où tout s’accomplit.

Un jour, nous n’aurons plus besoin de parler.

Un jour la Présence suffira.

Ce sera le sublime du silence,

Le sublime de la vie, 

Le parfait de ce que nous sommes.

 

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