#5 – Le grand saut

Une expérience initiatique

Lorsque nous nous sommes quittés la dernière fois, vous et moi…

Oui, vous et moi ! Que c’est bon de vous savoir là !

Proches

Je sens votre présence

Lorsque nous nous sommes quittés la dernière fois, je vous partageais mon départ imminent vers le chemin de Compostelle.

 

J’ai passé 10 jours magnifiques et j’ai réalisé un de mes rêves : dormir seule à la belle étoile !

Je fantasmais depuis longtemps cette chose apparemment si simple : dormir seule dans la nature…

Difficile de réaliser ce rêve pourtant accessible à tous.

J’avais peur… mais je prenais mon courage à deux mains pour dépasser cette peur et m’offrir ce cadeau.

J’en avais vu d’autres tout de même. J’ai accouché de 2 enfants et je n’ai pas eu peur ! Pourquoi dormir seule dans la nature me donnait une telle trouille ? Peur d’une mauvaise rencontre, peur de la nuit, de l’invisible ?

Ce fut une expérience initiatique !

Finalement, je me suis débrouillée comme une reine pour trouver des coins de nature magnifiques. Parfois une prairie devant un panorama de toute beauté, parfois l’intimité d’une clairière dans la forêt.

Pas de tente non ! Juste un sac de couchage, un sursac imperméable, une toile tendue entre les 2 piquets de marche pour éviter la rosée.

Une fois installée, je prenais soin de méditer pour ne pas entrer dans mes peurs, je demandais aux êtres de la nature leur accueil pour la nuit. Je demandais pardon aux arbres, aux animaux pour le manque de respect des humains.

Je décidais de faire confiance et je trouvais chaque fois un endroit parfait pour la nuit.

À partir d’une certaine heure de la journée, alors que je marchais, je commençais à poser une intention pour trouver un lieu adéquat et je prêtais attention aux alentours.

Je faisais une « commande » assez précise :

Un lieu discret loin des habitations.

Un endroit plat pour reposer mon dos.

Un lieu abrité s’il y avait du vent.

Un lieu près de l’eau si j’avais besoin de laver mes vêtements.

Et ça marchait !

Je trouvais des pépites de chambres d’hôtels aux mille étoiles.

Je m’endormais en regardant le ciel, d’où je viens, où je suis. Je me lovais dans cette immensité !

Alors bien sûr, je restais vigilante pendant la nuit, mais je réussissais à dormir tout de même.

J’ai pu me sentir légitime d’être accueillie dans un petit coin de notre Terre, mère nourricière. J’eus la sensation d’être protégée.

J’eus la sensation d’être bien posée sur la terre, oui… je me sentais protégée sans avoir besoin d’une maison !

Le jour, je marchais et j’éprouvais une grande sensation de liberté, j’allais à mon rythme, avec le strict minimum de contraintes… je n’avais même plus la contrainte d’une auberge à trouver pour dormir.

La journée, je respectais mon rythme de marche, je faisais mes pauses au gré de mes envies, au gré des rencontres.

Je ne vais pas vous faire le récit de ce voyage , mais juste vous dire qu’il m’a encore une fois apporté son lot de synchronicités et de rencontres enrichissantes et de situations qui m’ont enseignées sur moi-même.

Ce chemin nourrit mon goût d’aventure, mon goût pour l’inconnu, l’expérience de la vie dans le moment présent.

Ce chemin me connecte à ce quelque chose de plus grand que nous, qui veille, qui organise tout pour le mieux.

Ce chemin a une âme… peut-être parce qu’il est emprunté depuis des millénaires par des marcheurs qui cherchent à se relier à quelque chose de plus grand.

 

Beaucoup de marcheurs que je rencontre sont dans une ouverture de cœur, une générosité, un partage. C’est un bonheur de marcher avec ces inconnus familiers, en quête d’eux-mêmes, en quête de sens, en quête de ressourcement. Je rencontre peu de personnes religieuses, (ou très discrètes à ce sujet) mais beaucoup ont cette ouverture du cœur et sont sur un chemin d’évolution.

Je vous parle de cette expérience initiatique , car avec le recul, elle me fait l’effet d’un rituel de passage.

J’ai vécu l’expérience que je suis bien à ma place sur cette Terre, accueillie et en sécurité si je reste centrée et à l’écoute.

Un apprentissage d’incarnation. J’ai fait quelques erreurs, bien sûr, mais elles m’ont appris à être un peu plus à l’écoute, plus présente, avoir plus confiance en la vie, libre de mes attaches, avec la joie d’être moi-même, seule et avec les autres.

Je suis sur ce chemin celle que j’ai envie d’être dans la vie.

 

Le grand saut

À mon retour, je retrouvais Omy pour une séance mémorable. 8 mois s’étaient écoulés depuis notre première rencontre.

Et j’allais prendre une décision d’envergure :

J’allais quitter mon emploi après 20 ans de salariat ! Le grand saut !

Et oui ! Il y a une vie avant Omy et une vie après Omy ! C’est ce que Priscille avait dit. Vous souvenez-vous ?

L’invitation à son premier stage a été un grand OUI. Et là, c’est un grand grand OUI à la vie ! Un rendez-vous avec MA Vie ! Ma vie à moi chérie doudou !

C’est à la fois soudain et évident. Cela faisait 10 ans que je préparais ce changement.

Des formations, des stages, des réalisations, j’avais cheminé en parallèle.

Le moment était enfin venu.

Tout a convergé pour arriver à ce jour où je suis enfin prête et tout autour est prêt pour accueillir ce changement. Je le sens en moi, c’est juste !

Omy dit souvent : « Te rends-tu compte comme l’univers s’organise pour réaliser tes souhaits ? »

Omy m’a permis de reconnecter avec ma force intérieure. Elle a mis l’étincelle à la poudre de ce nouveau moteur flambant neuf que je construisais patiemment toutes ces années.

Le vaisseau est enfin prêt à décoller !

Je ressens tellement de joie de ce qui m’attend, je suis si heureuse de m’offrir ce cadeau d’être pleinement qui je suis, d’avoir enfin assez d’amour pour moi-même pour me libérer de ce travail où je ne m’épanouissais pas.

Je vais voler de mes propres ailes… Et m’offrir le meilleur, offrir au monde ce que je suis dans mes talents, déployer mes ailes, propulsée par mes élans créateurs !

Merci Omy de m’avoir remise sur le chemin de l’Amour !

Merci la Vie d’être divine !

Merci mes amis de croire en moi !

Merci !

Merci ma maman pour ton amour inconditionnel !

Merci mon père qui n’est plus de ce monde , mais dont je sens clairement ton soutien inconditionnel…

Merci au père de mes enfants qui me soutient encore malgré notre distance !

Merci à mes enfants qui sont mes maîtres et m’obligent à marcher droit !

Merci ! Merci ! Merci !

Je Vous aime !

Et un grand Merci à Moi qui suis courageuse ! Ouiii ! Révérence Laure ! Respect ! Gratitude !

Hip, hip, hip ! Hourra ! La Ola !

Je Nous aime !

 

Le retour à la Vie

Comme l’année dernière, le retour du chemin de St Jacques m’offrit la même sensation désagréable d’enfiler une vieille chaussure trop petite.

Je réintégrais une vie bien organisée, confortable , mais où je me sentais trop à l’étroit. Mon besoin de sécurité avait créé trop d’entraves à ma liberté… Trop d’attachements, trop de .

Ce que j’avais construit jusqu’ici n’était plus assez vaste pour accueillir la liberté de mouvement dont j’avais besoin pour créer et me réaliser pleinement.

D’ailleurs, comme l’année précédente à mon retour, l’allergie respiratoire m’avait prise d’assaut. Je suffoquais, larmoyais, éternuais, … J’étais allergique à quelque chose, je rejetais quelque chose de ma vie comme un corps étranger.

Cette séance avec Omy fut mémorable…

Il était question de liberté intérieure et d’attachements. Il était question d’être plus à l’écoute, plus à l’écoute de mon rythme terrestre et du rythme divin, d’harmoniser les deux rythmes. Il était question de couple intérieur.

Je venais à cette séance sans aucune intention, ni pour mon travail, ni pour autre chose.

C’est Omy qui choisit de parler de tout cela. Omy écoutait ses guides. Elle ponctuait régulièrement ses séances par des : « On me dit que… ». Ses guides lui envoyaient l’information.

Omy me parlait de liberté intérieure : « … tu attends la liberté , mais tu es enchaînée dans tes fonctionnements qui t’entravent. Tu as tendance à attendre, attendre quelque chose de l’autre, de la vie. Il y a quelque chose en toi qui attend quelque chose de l’extérieur qui t’autoriserait à bouger.

On revendique la liberté quand on n’est pas libre !

Dès que tu es proche de vivre la liberté, tu te figes.

On ne peut pas avoir autant de possibilités et d’outils que toi et ne pas savoir quoi en faire !

Si tu fais quelque chose, c’est que ça doit contribuer à l’intérieur de toi. Pas à l’extérieur.

La liberté, c’est un état d’être…

Laure, tu n’es pas libre ! Il y a quelque chose qui va s’attacher, à tout moment, à tout endroit.

Tu es comme les animaux qui hibernent, qui font des réserves. Ça rend ta vie monotone, tu es dans une sorte d’endormissement. »

Omy me demanda ensuite de faire un son qui pourrait illustrer cet état d’endormissement : je chantais une note qui me fit penser au son de l’encéphalogramme plat… Une vie moribonde.

Je vous propose d’écouter ce passage…

Ses mots sonnaient tellement justes. C’était vrai, c’était comme cela que je fonctionnais, je n’étais pas libre et trop de mes fonctionnements m’entravaient.

Je lui parlais alors de mon travail que je voulais quitter depuis longtemps…

 

Le mariage intérieur

Il était question d’aller dans ma Vérité et dans mon Unité. Cette séance s’est conclue de manière totalement imprévue par un mariage : le mien, mon mariage avec moi-même, celui de mon couple intérieur.

A ce moment de la séance, ma grande sœur ailée, Priscille, nous avait rejoint et s’était mise à jouer du piano. Un délice !

Je n’aurais pu rêver plus belle cérémonie de mariage ! Omy savait trouver les mots justes.

Enfin, j’allais vivre le couple intérieur. Je m’engageais à être qui je suis en Vérité et en Unité.

Je vous propose d’écouter un morceau de cette cérémonie :

« La lumière est en train de s’écouler à l’intérieur de toi, tu le sens ? Maintenant tu vas suivre par la respiration tout ce qui doit être nettoyé par la lumière. Par ta respiration, tu lui donnes le passage. Reste à l’écoute subtile. Fais respirer tes reins”

Priscille joue du piano, c’est magnifique.

Omy chante d’un ton grave.

Omy me demande de dire : « Je m’engage à être qui je suis en Vérité et en Unité ».

Elle continue : « Sens la lumière se déverser sur toi, tu es dans cette lumière.

C’est un temps de célébration et de libération pour toi, en confiance.

Libère-toi de l’idée d’être libre ou de ne pas l’être. Vis telle que tu es en Vérité et en Unité, tout simplement, dans le feu de l’Amour et le flot du cœur. »

Omy chante, Priscille joue toujours du piano.

« C’est le mariage avec toi-même. C’est aussi le mariage avec tout ce qui te ressemble. Tiens toi debout et prends ton chemin et n’aies plus peur. Ne doute plus et ne te retourne pas. Respire. »

L’alliance

Suite à cela, je partais en Normandie chez ma maman. Là-bas, alors que je flânais dans une petite boutique de bijoux fantaisistes, mon regard se posa sur une bague qui attira toute mon attention parmi une peuplade de bijoux d’univers très variés… La petit fille en moi frétillait parmi tous ces trésors.

J’essaie la bague, elle était de taille parfaite du majeur de la main gauche. En argent, un prix très modeste, fabriquée par un créateur corse, composée de plusieurs petits yeux de Lucie.

Connaissez-vous l’œil de Lucie ? Je l’ai découvert depuis peu.

Il y a quelques mois, sur le stand d’un marché, j’ai été attirée par une sorte de pierre blanche avec une petite spirale incrustée. Une pierre qui inspirait la vie marine, un coquillage fossile, je la porte depuis en pendentif.

L’œil de Lucie est façonné dans l’opercule d’un crustacé vivant de nos jours dans la mer Méditerranée. Ce coquillage peut mesurer une taille considérable vue la taille de certains yeux de Lucie.

L’œil de Lucie serait considéré en Corse et dans le sud de la France comme une protection contre le mauvais œil. J’aime ces « superstitions » ancestrales qui me font l’effet de vivre dans un film d’aventure.

L’amulette matérialise notre pouvoir à être relié à cette partie de soi qui nous protège, prend soin de nous, comme un père, un frère, une sœur, un ami, un mari.

 

Je me faisais donc ce petit cadeau, j’emportais la bague. J’étais juste dans le plaisir immédiat de me faire plaisir… plus tard je réalisais qu’il s’agissait d’un cadeau symbolique qui venait compléter le rituel du couple intérieur qu’Omy avait béni.

 

04/05/2022

Récit écrit par Laure

Je vous partage l’expérience de ce voyage initiatique accompagnée par Omy. Il s’agit d’une renaissance(…). Peut-être que ce journal initiatique transcenderait la matière, l’espace et le temps pour vous accompagner dans votre propre réalisation…

Autorisons-nous à croire et laissons faire le pouvoir des mots, porteurs de la vibration du vivant…